12 Rue Commerce

66400 CERET

France

04 68 87 38 30

GALERIE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN À CÉRET

La galerie

La galerie est aujourdhui fermée .

De l'année 2000 à l'année 2021 la  galerie s’est également dédiée à l’Art Moderne et à l’Art Contemporain tant au travers des expositions réalisées qu'au travers de ses collections permanentes.

Certaines des plus belle pages de l’Art Moderne se sont écrites dans notre région. A Céret tout à commencé en 1909 avec l’arrivée de Manolo, Déodat de Severac et Burty-Havilland. A leur suite ils vinrent nombreux d’abord Picasso, Max Jacob, Braque, Gris, Herbin, Kisling; puis a partir de 1916, Brune, Krémègne, Soutine, Loutreuil et Masson. Les années quarante furent marquées par la venue de Mucha, Dufy et celle de Pignon entres autres. Ce sont ces racines qui constituent la trame des expositions réalisées. 

Les peintres contemporains que nous représentons ouvrent le champs de notre interrogation sur la peinture d' aujourd’hui. La diversité des tendances présentées n’exprime pas un éclectisme formel, nous ne sommes pas neutre. Elle est le résultat de nos multiples questions concernant " l’effet de peinture" , le fil conducteur d’une réflexion labyrinthique mais homogène dans ses fondements.

Sur le site historique de la galerie  les archives et les expositions réalisées de 2000 à 2016 restent visibles : http://archive.odileoms.com

Le choc des possibles

Cette époque aura-t-elle un style ?
L’esprit du temps qui précède ou advient de la création artistique, laissera-t-il une empreinte avérée ?

La faiblesse de la religion, l’absence d’utopies ou d’idéologies motivantes, ne provoquent plus aucune avant-garde renversant régulièrement l’art dominant.

La scène artistique est aujourd’hui trop multiple et incertaine. Cette indétermination parviendra-t-elle à figurer notre période, ou favorise - t’elle son instrumentalisation par les pouvoirs du marché et des institutions.

Au nom de quoi puisqu’il n’y a plus de sens, ces deux systèmes ( lorsqu’ils ne sont pas en collusion ) peuvent ils réguler leurs excès respectifs.
Les discours militants des “rebelles imaginaires” sur la fonction sociale de l’art traitent de poncifs politico-médiatiques et ignorent le lien réel et incarné de nos vies avec le style qui en découlera nécessairement.

Une sélection d’ artistes ne peut plus s’articuler autour d’une démarche commune, l’effet d’école est anachronique. Seule une thématique pourrait les réunir mais elle ferait écran à l’incohérence actuelle que nous voulons affirmer.

Son caractère global forme paradoxalement une homogénéité plurielle qui serait enfin l’hypothèse d’un style, d’où résonneraient ensemble mais de manière autonome, atomisée, sans aucune direction symphonique apparente divers registres de tensions émotionnelles esthétiques et conceptuelles; tous singulièrement inscrits avec pertinence dans une histoire collective de l’art non totalisante. 

La vérité partielle d’un artiste suppose la vérité partielle de l’autre, et l’une et l’autre sont vécues comme absolues dans leur intégrité.
Chacun trace son propre chemin vers un universel qui se révélera plus tard : voilà “le choc des possibles”.

 

Sur le site historique de la galerie, les archives des expositions réalisées de 2000 à 2016 restent visibles : http://archive.odileoms.com

 

Photo de l'exposition "Batailles" - Robert Combas, Fransesc Miñaro, Edouard Pignon, Antoni Clavé, Joan Ponç, Balbino Giner.

Photo de l'exposition de Jacquie Barrral . " Paysages " Dessins crayon, fusain et pastels sec.

Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h.